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Mar 06

2025

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE : Appel à une meilleure formation à la cybersécurité et à un renforcement des lois de protection des journalistes

Jeudi 6 mars 2025 : Les appels en faveur d’une meilleure formation à la cybersécurité et de lois plus strictes pour protéger les journalistes ont occupé une place prépondérante lors du sommet sur les droits de l’homme qui vient de s’achever à Taipei (Taiwan), le RightsCon. C’est ce qui ressort de la session intitulée « Combattre les ombres : La lutte mondiale contre les attaques visant les journalistes », animée par Theorose Elikplim Dzineku de Digispace Africa. 

Le panel était composé de Jeanne Elone, responsable chez Facebook ; Zoe Darme, responsable de la connaissance et de l’information chez Google ; ‘Gbenga Sesan, directeur exécutif de Paradigm Initiative ; Jonathan Rozen, chercheur principal sur l’Afrique au Comité pour la protection des journalistes (CPJ) ; et Doreen Raheena Sulleyman, rédactrice en chef de Techpreneur Magazine. 

Elle a unanimement souligné la nécessité de protéger les journalistes et d’assurer leur sécurité, compte tenu des risques considérables associés à leur profession. L’accent a également été mis sur la mise en œuvre de lois et de politiques efficaces concernant les droits numériques, ainsi que sur celles qui criminalisent l’usurpation d’identité des journalistes, le harcèlement et le « doxxing », une forme de cyberintimidation qui exploite des informations sensibles ou confidentielles à des fins de harcèlement, d’exposition, de préjudice financier ou d’autres formes d’exploitation des personnes ciblées. 

Un appel a été lancé aux rédactions pour qu’elles forment les journalistes et le personnel des médias aux menaces numériques et pour qu’elles les informent de la réalité de ces menaces. « Les salles de rédaction devraient adopter une formation obligatoire à la cybersécurité pour les journalistes et veiller à ce qu’elle soit dispensée tous les ans ou tous les deux ans, car la technologie est dynamique », a ajouté Doreen. 

‘Gbenga a souligné que Paradigm Initiative a organisé des formations à la sécurité numérique pour les journalistes, en plus de développer deux boîtes à outils numériques – Ripoti et Ayeta – qui permettent aux utilisateurs de signaler les violations des droits numériques et de se protéger en ligne. Il a indiqué que l’organisation lancera le rapport Londa sur les droits numériques et l’inclusion en Afrique, qui révèlera la surveillance croissante des journalistes. Ce rapport sera dévoilé lors du Forum 2025 sur les droits et l’inclusion numériques (DRIF), qui se tiendra à Lusaka, en Zambie, du 29 avril au 1er mai 2025. En mars, PIN organisera une session de formation à la sécurité numérique au Kenya, démontrant ainsi l’engagement de l’organisation en faveur de la sécurité des médias et de la résilience numérique. 

 

Jonathan, du CPJ, a déclaré que l’organisation fournissait un soutien financier et non financier aux journalistes, ainsi que des ressources sur la manière de se préparer aux fermetures d’Internet et aux campagnes de diffamation. Ils ont également des listes de contrôle pour les rédacteurs en chef et des outils d’évaluation des risques pour les journalistes afin qu’ils puissent se protéger. 

Le panel a clairement indiqué qu’à l’ère numérique, la profession de journaliste et les journalistes dans leur ensemble sont confrontés à des défis considérables. Alors que les outils technologiques et les plateformes de médias sociaux offrent des opportunités sans précédent pour la collecte d’informations, la narration et l’engagement du public, ils présentent également des menaces notables telles que le harcèlement, la surveillance et les problèmes liés aux « deepfakes ». La session a exploré les multiples façons dont la technologie est utilisée pour saper l’intégrité journalistique et la sécurité personnelle, tout en discutant des stratégies pour contrer ces menaces. 

La délégation de Paradigm Initiative à RightsCon était composée de ‘Gbenga, Thobekile Matimbe, responsable des partenariats et de l’engagement, Judith Ogutu, responsable de la communication, et Miriam Beatrice Wanjiru, chargée de programmes pour l’Afrique de l’Est.

Ils ont rejoint des centaines d’acteurs internationaux lors de l’événement qui s’est déroulé du 24 au 27 février 2025. Ils ont participé à plusieurs panels, ateliers, tables rondes et réunions privées. Ils ont également apporté leur expertise dans les domaines thématiques suivants : technologies émergentes, modération de contenu, protection des données, cryptage, processus mondiaux, confiance et sécurité, fermeture d’Internet, inclusion numérique, journalisme, surveillance et responsabilité en ligne.

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