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May 30

2019

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Guinée : Paradigm Initiative prévient le gouvernement des effets négatifs des coupures d’Internet

Lomé, 30 Mai 2019

Paradigm Initiative est préoccupé par les dernières recommandations issues des ateliers régionaux préparatoires des examens nationaux session 2019 en Guinée qui préconisent l’interruption des réseaux sociaux durant plusieurs jours sur toute l’étendue du territoire.

La rencontre annuelle des cadres des structures centrales et déconcentrées, ainsi que des partenaires sociaux de l’éducation en marge des préparatifs des examens nationaux a préconisé entre autres mesures pour la tenue des examens de fin d’années dans de bonnes conditions, l’interruption des réseaux sociaux ( messenger, Imo, WhatsApp, Facebook, viber et Instagram ) de 9h à 16h jusqu’à la fin des évaluations.

Cette recommandation faite au ministre de l’enseignement par les participants de la rencontre annuelle tenue à Mamou risque de restreindre la liberté d’expression à des millions d’internautes guinéens en violation de la Constitution du pays ainsi qu’à la résolution adoptée en 2016 par la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuple (CADHP) dont le Guinée est Etat partie.

Au-delà, cette restriction pourrait avoir des répercussions économiques sérieuses sur l’économique guinéenne comme ce fut le cas dans d’autres pays comme la République Démocratique du Congo en 2017 ou au Tchad en 2016.

Les restrictions d’Internet observés dans ces pays ont occasionné des pertes estimées respectivement à 46 millions de dollars (environ plus de 27 milliards de FCFA) et à 18 millions d’euros (environ 13 milliards de FCFA).

Paradigm Initiative, exhorte les autorités guinéennes au respect des engagements juridiques auxquels elles ont souscrites en évitant une coupure d’Internet et/ou des réseaux sociaux qui serait à tous points préjudiciables au peuple guinéen.

A propos de Paradigm Initiative

Paradigm Initiative est une entreprise sociale qui favorise l’inclusion numérique par les TICs et défend les droits numériques afin d’améliorer les moyens de subsistance des jeunes défavorisés. À travers nos bureaux au Nigéria (Aba, Abuja, Ajegunle, Kano et Yaba), au Cameroun, au Togo, en Zambie et en Tanzanie, nous travaillons au renforcement des droits numériques et à l’inclusion numérique en Afrique.

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